Atelier du 21 janvier 2011
Vous trouverez ici l’entrainement 13 à télécharger. Lors de l’Atelier 13, nous avons fait un point sur les Enchères libres de l’Ouvreur. Soyez bien au point sur les Enchères de soutien de l’Ouvreur après intervention .Quant aux autres enchères libres et en particulier le Contre de l’Ouvreur, lisez l‘article très complet de Michel Bessis sur le sujet . Le Contre de l’ouvreur recouvre plusieurs types de mains et fait partie de ces quelques enchères artificielles dont la maîtrise est indispensable en situation compétitive. Bernard Marcoux, écrivain canadien, nous a gratifié d’un petit texte sur le sujet » Je veux une vie simple » que j’ai inclus dans le Mémo de l’atelier 13. Si vous ne connaissez pas Bernard Marcoux, réparez vite cet oubli . Lisez l’invitation au voyage, hymne au partenaire, ou A man about universe, texte qui lui a valu le prix du meilleur article de bridge de l’année ou encore, mon préféré Ascoli stariano, hommage à un ami bridgeur italien . Gérard Saurel, que je remercie ici de nouveau, a terminé la Chronique d’un participant des Ateliers 8 , 9 et 10. Vous trouverez les précédentes chroniques dans la partie de droite du Blog.
Les As de Dallas, payés comme des professionnels, devaient respecter un certain nombre de règles et surtout s’entrainer régulièrement et pendant de longues heures. Ils pratiquaient des Post Mortem collectifs dont les règles sont devenues célèbres et qui figurent ici sur l’image ci dessous.
Atelier du 28 janvier 2011
Si vous avez un peu de temps, ce week end , ne manquez de regarder un match de la finale de la Division nationale Open sur BBO. Vous y verrez les meilleurs joueurs français (cliquez sur les noms soulignés pour voir les photos et les textes) Guy Laffineur, Nicolas Roussel, Alain Lévy, Christian Mari, Michel et Thomas Bessis.
Philippe Cronier, Bénédicte Cronier, Sylvie Willard, Lionel Sebbane, Nicolas Dechelette, François Combescure.
Paul Chemla, Michel Lebel, Maurice Salama, Robert Reiplinger, Eric Eisenberg, Hervé Vinciguerra.
Pierre Zimmermann, Franck Multon, Jean-Christophe Quantin, Marc Bompis, Claudio Nunes, Fulvio Fantoni
Si vous n’avez pas l’habitude des retransmissions de matchs sur BBO, visionner ce diaporama sur le vuegraph . Bonne semaine à tous.
Atelier du 11 février 2011
Il s’agit d’un 3 SA qu’il a joué lors du récent championnat du monde que son équipe a brillamment gagnée contre les deux meilleurs joueurs du monde , Eric Rodwell et Jeff Meckroth. Fred essaye de nous faire partager l’intégralité de ses réflexions , de la lecture de la carte d’entame à la décision finale…. une sorte de voyage dans le cerveau d’un très grand champion. Chaque joueur, quelque soit son niveau , peut y apprendre quelque chose et c’est tout simplement formidable. Encore une fois , Merci Fred , déjà l’auteur de BBO, de Bridge Master 2000 et deux logiciels gratuits d’apprentissage du bridge mis à disposition de la communauté. A très bientôt.
Atelier du 4 mars 2011
« Le bridge répond à un besoin plus profond de lumière, cet ensemble de chiffres, de couleurs, cette hiérarchie complexe évoque le désir d’ordonner le monde, de lui trouver une signification. Un peu à la manière pythagoricienne, le bridge est une cosmogonie. Écoutons ce beau texte d’Ottlik et Kelsey, dans Adventures in card play : « Eh bien, c’est dans la nature de l’homme d’être curieux. Un enfant ne peut s’arrêter de demander « Pourquoi ? », pas plus qu’il peut s’arrêter de respirer. Et le vrai joueur de bridge est comme un enfant. Une fois qu’il a entrevu les beautés étonnantes de ce jeu, il est poussé à découvrir tout ce qu’on peut savoir à son sujet. La qualité particulièrement comblante d’une main de bridge, c’est que cela constitue un fragment de l’expérience humaine, une tranche de la réalité qui, contrairement à la plupart des choses dans la vie, peut être complètement comprise. Nous pouvons saisir sa signification, la relier à un schème plus général du réel, discerner son harmonie, y introduire un ordre. Le bridge satisfait une petite partie de notre besoin urgent de clarté. Vraiment, nous jouons au bridge et l’étudions pour la même raison que Dylan Thomas a donnée quand on lui demanda pourquoi il écrivait de la poésie : » For some measure of light « .Si nous cherchons à expliquer plus avant notre fascination pour le bridge, nous sommes arrêtés par la barrière du langage. Car le bridge, en un sens, est comme l’acte d’aimer – ses délices doivent être vécus personnellement. Comment pourrait-on s’attendre à ce qu’un profane comprenne le doux tourment d’être étendu aux petites heures du matin pendant que votre esprit essaie de trouver de nouvelles façons de réussir le contrat de 3 Sans Atout d’hier soir.Quand une brasse intéressante apparaît, c’est son mystère inhérent qui nous attire, et pas tellement de savoir que sa conclusion fut triomphe ou tragédie, coup brillant ou bourde. »
Atelier du 11 mars 2011
Atelier du 18 mars 2011
Vous trouverez ici l’entrainement 19 à télécharger. Pour ceux qui n’auraient pas pu assister à l’Atelier 19 et qui auraient réfléchi à la donne de l’entraînement, vous trouverez en image ci-dessus, les 4 mains. De temps en temps, j’aime bien ne pas écrire le corrigé dans le Mémo de l’Atelier . D’expérience, il me semble que ce qui est entendu et vu s’inscrit mieux dans les mémoires que ce qui est lu .
Vous remarquerez la bridgeuse souriante sur la diapo des 4 mains. Il s’agit d’une photo prise par Nicolas Bausback lors d’un récent tournoi allemand. Nicolas partage une de mes passions, celle de photographier la diversité des visages plongés dans leur réflexion. Depuis des années, il photographie les joueurs à la table et publie ses photos sur internet. Bonne semaine à tous